mercredi 21 octobre 2009

Episode 104 - L'improbable.

Comme on m'en a fait le reproche, j'essaierai de soigner mon orthographe dorénavant. Je suis pas un dieu du français, donc ça sera pas non plus super top. Mais j'espère minimiser la casse.

Aujourd'hui, au menu, les faits improbables. Enfin, pas nécessairement les faits d'ailleurs. Quelque chose d'improbable, de vraiment improbable, j'aimerais dire quelque chose qui a 0%  chance de se produire, et non pas dans les 5 ou 10%. Disons quelque chose que notre imagination ne peut pas concevoir. Par exemple, si l'on vous disait "Oh, j'ai vu une couleur que je ne connaissais pas, ça doit venir du fin-fond de l'univers!", vous allez essayer de refléter cette image, mais tout ce qui vous viendra à l'esprit sont des couleurs du cercle chromatique tel qu'on le connait.
"Une géométrie qui n'est pas de ce monde." C'est peut être un peu plus évident, mais là, vous allez forcément partir sur des idées de triangles plus ou moins bizarres, pour au final vous rendre compte que si vous pouvez l'imaginer, c'est que cela fait parti de ce monde.

Dans le même ordre d'idées, si je vous parlais d'une personne impossible ou presque à joindre, un de vos meilleur potes qui peut jamais venir vous voir, qui n'est jamais disponible ; moins improbable, mais cela vous rappellera certaines légendes, certains mythes,... Non, ce n'est ni l'abominable homme des neiges, ni Nessie. Des scientifiques établirent sa tanière aux alentours d'Illiers-Combray, dans un des bleds les plus paumés qui soient. Les paysans locaux racontent avoir vu une créature informe assise sur un stère de bois, les regardants avec une in-expressivité soutenue. Certains l'ont appelé "Geoffrey", et il leur en coûta. L'entrée de sa caverne est recouverte de débris, jonchée d'ossements ; si je peux vous parler de cela aujourd'hui, c'est que j'y étais. Bravant les interdits, j'avais trouvé le courage de pénétrer son domaine, et aujourd'hui je ne puis raconté ce que j'y découvris, de peur d'être traité de fou.

Toujours sur le même sujet, je ne m'ennuie pas. Inconcevable! Cela fait plus d'une semaine que je suis submergé de choses à faire, que je manque de temps pour faire tout ce que souhaiterais. L'ennui, cette seconde nature, me quitte peu à peu. Que dire si ce n'est que le temps passe, depuis peu, trop vite, beaucoup trop vite. Du coup, savourer toutes les petites choses devient quasiment impossible. Je ne dirais pas que ça me manque, car l'ennui est quand même assez négatif dans son ensemble, mais il est des tonnes de petits plaisirs qui puisent leur existence dans celle de l'ennui.

Et suite à ce brillant message, je vais aller en cours pour ne sûrement même pas m'ennuyer... où va le monde si même les poissons se mettent à profiter de la vie.

jeudi 15 octobre 2009

Episode 103 - Le jugement dernier.



(Oui les petites musiques en intro vont devenir récurrentes. Ca boost les ventes.)

Si dieu existait, pourquoi laisser la vie à chacun? Tout le monde a sa petite hypothèse là-dessus, croyant ou non. Qui n'aurait pas entendu parler de dieux, d'un dieu, de Dieu dans le monde actuel? Donc forcément, même inconsciemment, formuler des hypothèses sur ses décisions, ses choix est toujours amusant.

Donc aujourd'hui pourquoi laisse-t-il vivre tant de monde?

-Première solution : la facilité :
  Il ne peut rien y faire. Ca paraîtrait surprenant qu'un vieux briscard comme lui ne puisse rien y faire. Pourtant, on peut supposer qu'il ne possède que le pouvoir de création. C'est vrai, il a créer l'univers, les animaux, les plantes, si il avait tout les pouvoir, ça serait bien trop cheaté (genre le mec ça serait Dieu quoi!). Un peu ridicule, mais pourquoi pas.

-Deuxième solution : la flemme :
  Il s'en fout, il a autre chose à faire, il dort, qui sait. Il est pas là, n'a pas constaté le désastre et n'a pas encore envoyé la grosse caillasse qui nous tuera tous. Je peux comprendre ça, car je déteste les émissions de télé-réalité, donc au final, c'est sûrement très chiant. Ou bien encore l'humain fut trop long à évoluer et il s'est endormi à la préhistoire. Bref, on attend qu'il émerge.

-Troisième solution : "C'est en cours, oui oui!" :
  Tout est déjà prêt, c'est juste le casting time qu'est un peu trop long. En ce moment même, l'apocalypse est en train d'être invoquée, et c'est juste qu'on a pas l'impression que ça arrive, mais rassurez vous, dieu pense à nous!

-Quatrième solution : manque de motivation :
  "Mais non, c'est très bien comme ça, je vais pas y toucher!" Dieu est un artiste merdique qui croit que ce qu'il fait est bon (genre Laurent Gerra, Élie Semoun,...). On aimerait bien lui expliqué qu'il a perdu le concours de la plus belle création, mais c'est pas vraiment trop ça. Donc bon, faut attendre l'évaluation du jury, comme ça dieu deviendra fou et détruira son œuvre, et enfin le monde pourra pousser un "c'est pas trop tôt" de soulagement.

-Cinquième solution : savant fou :
  Imaginez maintenant dieu en blouse blanche. "Ach j'en enfin troufé comment détruire ze monde Mouhahahahahahahahahahahaha!" Un programme alléchant, de quoi en faire un film. Nous sommes sa création après tout. Une sorte de zombi / créature de Frankenstein.

-Sixième solution : la mienne :
  Dieu juge toute créature vivante. Chacune est sensée mourir au bon vouloir de ce dieu. Et il s'avère que des règles existent en la matière. Par exemple, votre utilité. Pour survivre, il faut être utile au sein de la communauté, nous ne pourrons pas fixer ces critères d'utilité, mais ils existent. Mais alors, pourquoi le docteur Hareng est-il encore vivant? C'est simple mon enfant, je suis sauvé par mon "capital sympathie". Doté d'un charisme hors-norme, dieu laisse vivre des personnes ô combien inutile afin de voir leur devenir. La même règle est bien entendu appliquée aux animaux, mais il s'avère que tous les animaux étant utile, cette forme de sélection est devenue inutile.


Voilà. Maintenant vous savez tout de la vie sur Terre!

Episode 102 - Déceptions.



Je me rappelle d'il y a quelques années, j'étais insouciant, pour moi, tout était bien. Tout était correct, regardable, sympatoche.
Alors voilà, j'ai voulu regarder un film qui m'avait laissé un bon souvenir, doublé d'un thème que je trouve vraiment super sympa. Arsène Lupin.

Oui je sais, ce film est une boue sans nom. On me l'a pourtant dit, et malgré les conseils avisés de mes proches, je n'ai pas su m'arrêter.

Que dire, sur le papier et dans ma mémoire, ça sonnait encore bien : Arsène Lupin, des cambriolages, des costumes rétros, un scénario moyen, des gens qui se haïssent et qui s'aiment en même temps. Le constat est bien sombre.

Dès le début du film, on constate l'ampleur du désastre. Des jeux d'acteurs affligeants, des incohérences inconcevables ("Coucou je suis une servante de duchesse et je réponds à ma maîtresse avec sarcasme et railleries... Et en prime je garde mon emploi!").
Le réalisateur a pour volonté de bien vite nous écœurer. Des angles de caméra qui provoque la nausée. Un casting des plus nuls ("Ouai à la base je voulais jouer la fille mais j'ai eu le rôle du mâle méchant et agressif. Pas grave je le jouerais quand même.").
Un scénario bancale, immonde et truffé de questionnement dont même nous on s'en bat ("Coucou on s'en bat la race du mec qui complexe pendant 20 ans car son père est mort.").
Un cardinal dans un fauteuil roulant à guidon (what for?).
En fait, le pire jeu d'acteur jamais vu de l'histoire du cinéma français. Eh oui! Fernandel n'a qu'à bien se tenir!
Des semis citations de Usual Suspect.

Quelques points positifs cependant : des costumes moyens et des effets spéciaux moyens. En effet, quand on plafonne à 4/20 de moyenne, 7 c'est déjà positif.

Je n'ai pas cherché, mais si il était possible de trouver la version anglaise, le film paraîtrait moins naze.

Moment fort de ce film : la scène du phare.
Un défiguré arrive, plante quelqu'un à coup de couteau. Cette personne tire dans la lampe. Le phare explose. Personne n'a rien (même la personne tombée du phare). Un défi à relever pour la cinématographie mondiale.

Enfin bon, inutile d'aller plus loin. Personne ne supporterait de voir ce film dans son intégralité, même si je continue à en apprécier certains points.

C'est, avec ce film, tout une page de mon adolescence qui se ferme. De même, il existe dans de films que j'ai apprécié. Qu'est ce que je pourrais en penser maintenant? Les bons souvenirs sont adulés et les mauvais sont exagérés. C'est comme si pour vivre pleinement, il fallait reprendre sans cesse ce qu'on a déjà vécu, car justement on y apporterait un point de vue et une expérience différente.

Pour résumer : NE REGARDEZ JAMAIS CE QUE VOUS AVEZ KIFFE ENFANTS!

vendredi 9 octobre 2009

Episode 101 - Un peu de jeu de rôle.

Et oui, du jeu de rôle au programme d'aujourd'hui. Le but de ceci est d'effectuer une catégorisation des joueurs et des MJ. Comme les précédents articles, là aussi des mix de catégorie sont faisables. Pourquoi faire ça? Je trouve ça rigolo de pouvoir se retrouver à chaque fois dans une catégorie, de se dire "Ah ouai c'est vrai, jsuis un peu comme ça." Le tout avec une méchante dose de critique et d'auto-critique.

Commençons donc par le plus simple et le plus respectable, le travail de MJ.

1 - Les pros :

  Génies de la romance, ils savent avec maîtrise faire vivre et vivre leurs scénarios. Ils s'amusent à prendre la voix de chaque personnage, à décrire l'environnement qui vous entoure. Ils va sans dire que l'univers dans lequel ils masterisent leur est acquis, ils en connaissent chaque recoins et ils aiment avant tout jouer d'ambiance et d'amusement.

2 - Les feignants :


  Ils aiment masteriser, cela va sans dire. Mais écrire un scénario de bout en bout n'est pas fait pour eux. Ils ont au maximum quelques pages de storyline, mais les descriptions précisent ne sont pas leur fort. Monocordes, ils ont souvent du mal à prendre des tonalités de voix différentes. Accrocs à l'amusement facile et rapide, ils n'hésiteront pas à improviser, à sortir des excuses bidons lors du fameux Tupepa, ce qui au final rendra la partie chaotique.


3 - Les viandeurs :


  Leur passe-temps, les boucheries. Tout au long du scénario, vous subirez des assauts de tous les côtés. Des hordes d'ennemis faibles et faciles à tuer apparaîtront. La partie se résumera à étaler les tripes des autres dans des lancers de seaux de dés.


4 - Les précis :


  Tout sera décrit avec le détail le plus infime. La victoire ne sera possible qu'à condition de n'avoir raté aucun détail et d'avoir penser à LA solution pour sortir du pétrin dans lequel vous êtes.


5 - Les sadiques :


  Vous aurez de la chance si vous leur survivrez, votre mission est de sortir vivant de la séance. Votre personnage aura de nombreuses occasions de mourir, et si il survit, vous assisterez sûrement impuissant au remake de Destination Finale, lorsque, alors que vous sortiez enfin de l'enfer, un bus traversa le jardin à toute vitesse.


6 - Les trops gentils :


  Vous ne pourrez pas mourir avec eux, vous ne pourrez pas rater un indice, ni même ne pas finir la mission. Leur contact avec le monde réel reste à définir, ils ne connaissent pas la félonie, la difficulté, la méchanceté, le traîtrise, la torture, la haine. Ils n'ont d'humain que l'aspect, imaginez les comme de gros nounours en guimauve tendant de vous amuser.


7 - Les débordés :


  Impossible de gérer plusieurs joueurs dès qu'ils se dispersent. Le MJ débordé oubliera le groupe et ne s'occupera que des joueurs qu'il a. N'essayant même pas de faire faire chaque groupe en plus ou moins simultané. Vous aurez intérêt soit à rester ensemble, soit à prendre des jeux, car l'ennui sera au rendez-vous.






Fini pour les MJ. Je pense en avoir fait un bon paquet, presque tous en fait. Maintenant, place aux joueurs. Un concept beaucoup plus dur à gérer étant donné que pour la plupart,cela dépend du personnage. Certaines personnes auront cependant de bonnes récurrences et des mœurs toujours similaires.


1 - Les bouchers :


  Tuer. A la première rencontre, l'écume jailli, ils tremblent, leur yeux virent au rouge. Leurs méthodes qu'ils emploient sont plus que douteuses. De la torture physique à la torture physique, en passant par la torture physique. Ils excellent dans la pratique de leur art, et n'hésitent pas à tuer le moindre personnage qu'ils croisent.


2 - Ceux qu'on pas compris :


  Adepte de la paix, ils placent de grands espoirs dans leurs camarades, croyant que ceux-ci garderont des aspirations pacifiques et altruistes. Évidemment, ces joueurs n'ont pas compris que saccager le scénario du MJ est toujours mieux. Ils se cantonnent à jouer leur héros, en restant plus ou moins passif et en craquant sur les violents du groupe.


3 - Les lamas :


  Optimiser est leur raison d'être. Il leur faut le top du top de leur spécialité. Ils tiennent beaucoup à leur personnage et n'apprécient guère qu'il soit malmené. Leur personnage est sensé avoir un passé troublé, ce qui ne se ressent pas vraiment. Au final peut actif et pensant beaucoup trop à leur survie, il ne faut pas hésiter à les laisser mourir.


4 - Les chiants :


  Un seul but, ruiner le scénario. Le MJ devra soit les tuer, soit rendre impossible leur objectif. Des plaies ambulantes qui ne pensent qu'à détruire les objets à récupérer, tuer les personnages porteurs d'informations, ne pas aller aux endroits conseillés, etc.


5 - Les félons :



  Piller leurs camarades, les laisser mourir, sauver sa peau, utiliser ses compagnons comme appâts ou comme gain de temps, récupérer la gloire de leurs faits d'arme. Avec eux, chacun pour soi, inutile de laisser ces petites frappes continuer à agir. Débarrassez-vous en.


6 - Les MacGyver :


  "Quoi? Du gruyère et un micro-onde? Pas de problème, je vais réduire cette immeuble en tas de cendres."
Au delà des capacités de leurs personnages, ils vont tout récupérer et se servir de tout. Faire n'importe quoi est leur hobby, et il est toujours agréable de les regarder faire.


7 - Les joueurs presque parfaits :


  Ils vont suivre le scénario à la lettre, faire ce que vous attendez d'eux, ne pas tuer ceux qu'il ne faut pas tuer. En somme ils vont faire la partie parfaite. Mais c'est chiant! Aucune surprise, aucune initiative à la con. Comment s'amuser avec des gens sérieux?

mercredi 7 octobre 2009

Episode 100 - Que le 100° post soit.

Je tenais à ce que ce centième post soit plus ou moins mémorable, une sorte d'immonde pavé lubrique et incestueux dont les plus faibles aurait du mal même à imaginer son existence. Quoique de plus normal donc pour moi que de poster sec. Enfin quand je dis sec, je veux bien entendu dire que j'ai bu, et que le rhum, quoique bon merveilleux et convivial me permet de me sentir heureux, libre, ivre, imaginatif (l'un de ces état est lié à l'alcool, les trois autres constituent mon état de bien-être habituel. Et c'est ainsi que moi, Docteur Hareng, Arentar, Alex, Pull Jaune, Shyman, Poto Hareng, votre bien aimé serviteur, dix-septième descendant de la dynastie fishesque, sûrement descendant d'un grec quelconque vu mon nom de famille, apôtre de la non-genèse, archange de mignonneté, enfin moi quoi, je vous présente le centième article de mon blog. Vous seriez en droit de vous dire, "il est sec, il va dire de la merde, ça sert à rien de le lire". Oui vous pourriez, mais au final, faisons un rapide résumé de ce blog.

J'ai commencé par raconté deux-trois choses, je ne savais guère que mettre à l'époque, et tenir un blog tenait pour moi de l'improvisation littéraire et théâtrale, ce qui est,malheureusement toujours le cas aujourd'hui. Ce blog avait-il un but? Je ne sais pas. Si aujourd'hui je devais décrire le but de ce blog, écrire ce qui me passe par la tête, satisfaire les quelques rares lecteurs, je ne sais même pas combien ils peuvent être. Peut d'entre eux laissent des commentaires, et je connais les lecteurs réguliers. Donc satisfaire trois lecteurs? Non. Ce ne sera définitivement jamais le but premier. Je dirais plutôt que ce blog est un moyen de m'exprimer. Evidemment bien différente de ma façon publique et normale de m'exprimer. Mon expression écrite est, je le pense, nettement meilleure que mon expression orale qui bourré ou fatigué atteint des somments. Puis aussi, je suis timide. Finalement, ce blog reste un bon moyen pour passer outre la timidité. Mais là, vous me direz, cet article à l'air sérieux, je parle de moi, ça devient long chiant et pénible. Et bien oui, mais comme le reste de ce blog. J'y apparais comme un égocentrique, imbu de sa personne, ce qui au final n'est peut être pas si faux. La plupart des notes de ce blog sont parmi les pires choses que j'ai jamais lu, même si d'un point de vue purement grammatical, les forums regorgent de créatures infâmes. Ça c'est un petit état du passé du blog, contrairement à d'autres, je parle quand même beaucoup de moi, et je pense que c'est chiant.

Maintenant? Ce blog n'a plus réellement pour but de m'exprimer, je suis préoccupé par des choses sans importance telles que "j'ai pas posté depuis 3 jours", "est-ce que mon public va aimé?". Insignifiantes choses, ce blog est pour moi, et il n'est pas au service des autres, je réussirai peut être même à me dire qu'une horde d'alien tentaculaires d'Uranus viendra me kidnapper afin que je leur raconte ma vie. Enfin ça c'est pas pour tout de suite. La vie, la mort, ça c'est des sujets réellement intéressants, peut être même en spécifiant plus les sujet. "lol mes vidéos à la con" : qui ça peut bien intéresser? Tant qu'on a pas vu une vidéo, on ne rate rien, tant qu'on ne connait pas l'existence de quelque chose, on en éprouve pas le désir. C'est ça le dur constat de la vie. Un enfant qui a vécu toute sa vie devant une télé, un autre qui ne l'aurait jamais connue, lequel souffrirai de son absence? Ici, pareil, mais qui pourrait bien souffrir de mon absence, seulement les gens qui me connaissent, et encore, pas tous. On en est à se demander si ce blog n'est pas un message "SOS". Si plus de gens le connaissaient, ils s'intéresseraient à moi et tout... COOL!
Mais finalement, je m'en fous, d'ailleurs toi lecteur, oui toi! Déjà t'es allé jusque là. Bravo, t'as du mental, tu pourrais survivre à une fin du monde psychologique. Mais arrêtons nous là pour le sérieux. Place à la bonne humeur et à la merde en paquets de douze qui peut sortir de mon cerveau.

Le blog. Son avenir. Comment le décrire.

Mauvais. Tant que son auteur ne s'équipera pas d'un staff compétant, on court à la banqueroute. Les prévisions financières sont mauvais, un recul de 12% sur Wall Street. Il faut réagir. Premièrement, attirer des clients / lecteurs. Je pense développer le côté créatif du blog. Ajouter une section Hareng choriste, avec chaque année un enregistrement d'Hareng au champ. On attend déjà "Back in Black" me dit-on dans l'oreillette. Du fantastique. Le public se lasse, inventons des systèmes de vie ou de pensée saugrenus. Le public sera ravi, et l'or coulera à flôt.
Des histoires sur moi-même c'est cool, mais parler des autres c'est mieux, puis ça fait moins égocentrique, ce qui est bien entendu mieux pour l'audimat.

Marchandise, commerce, sondages, renseignements. L'industrie est en route, un système de penser basé sur les bénéfices. Quelle satisfaction psychologique? Bah si, une, "j'ai plein d'argent, kiki tout dur". L'argent et le statut social n'apportent rien mis à part l'autosatisfaction, représentée ici par un kiki tout dur. Bon d'accord, cette image s'applique majoritairement aux garçons. Mais tout le monde en comprendra le sens. Toi public, oui toi qui n'a toujours pas décroché, que dirais-tu si tu étais respecté de tous et si tu avais argent illimité? "J'ai un kiki tout dur!", parfaitement, comme tout le monde. Quoi de plus naturel. Au final, ce qui me désole, c'est que même si j'ai envie de continuer et de perpétuer ce blog qui en a inspiré tant. Oui, ce blog est la source de moult blogs tous nuls et chiants. Parfaitement! C'est le manque de commentaires qui m'empêche réellement de m'orienter vers quelque chose de propre, soigné, ordonné,... Quelque chose de non-aléatoire en somme. Restant dans un axe d'écriture et plus ou moins de thème.
Tandis que là, j'ai envie de partir dans du fantastiquo médiévalo gore, façon post apocalyptique, avec bien entendu "c'est le monde actuel, mais demain vous voyez, une couille dans le potage d'Alice et PAF! ça donne ça".

Je viens de relire cette dernière phrase, car ouai, ça fait genre vingt-cinq minutes que je tape ça, et j'arrive à la sublime conclusion, et "c'est le monde actuel, mais demain vous voyez, une couille dans le potage d'Alice et PAF! ça donne ça" vient de m'apparaître comme un sujet passionnant. Mais encore faudrait-il que l'idée soit vendeuse.

Bonne nuit, bon sevrage, bientôt 6h de maths d'affilé ("Mummyyyy!"), et puis vous me verrez chez momo, parce qu'il mo mo bien.

jeudi 1 octobre 2009

Episode 99 - Pandémie.

Et voilà, je suis pris dans ce flot merdique des malades. Malgré tout je reste optimiste, un ptit rhume de rien du tout, purée jambon et c'est reparti comme en 14. Aucune crainte de voire débarquer des hordes de médecins et de pharmaciens, les camionnettes emplies de vaccins et de masques en papier à écouler. Mais là où on pourrait se dire que le docteur Hareng est diminué, non, bien sûr que non. Bien au contraire, je suis là pour vous prouver l'inverse. J'exerce mes réflexes en conditions de faiblesse. Les moustiques subissent sans aucun préavis les affres du terrible et redouté "Main droite main gauche". Il est clair que les quatre premiers moustique de cette session d'entrainement du Docteur Hareng regrettent leur intrusion dans mon espace vital et privé. Mon collègue et ami, sa majesté des mouches est en ce moment même en pourparlers avec le ministre des affaires étrangères moustiques. Nous espérons bien entendu pour la survie de son espèce qu'il acceptera nos conditions. Il va de soit que pour contrôler le monde, une armée d'insectes assoiffés de sang sera un soutien plus qu'appréciable à mon armée mouchesque.

Malgré mes armées et mes fidèles de par le monde, il va de soit qu'une armée ne bougera pas si son seigneur n'entame pas lui-même les hostilités. Et pour faire plier des nations, rien de tel que de s'attaquer directement à ses dirigeants.


Qu'on se le dise, je ferais plier ce monde et y instaurerait un règne ferme et strict. Mon empire sera basé sur une monarchie dotée bien entendu d'un ministère dévoilé lors d'un de mes précédents posts, il va de soit que mon italien préféré aura la charge de la mafia et de l'Italie. Une mafia contrôlée et légèrement régulée est une alternative très efficace à un gouvernement. Plus locale et plus au courant de la situation, il est normal que son principe perdure.
Ma monarchie me verra bien entendu comme roi. Je n'ai que faire de mon bonheur personnel, aucun besoin de gâcher tout l'argent du contribuable dans des réceptions les plus décadentes possible. L'héritier ne sera pas désigner par droit de sang (ou quelque soit le nom normalement attribué à cette chose), je désignerais bien entendu un successeur adapté, et ce avec des critères bien à moi.
La noblesse ne sera pas signe de richesse, mais plutôt de good ambi. -Boulet- ferait bien entendu parti de la haute "noblesse".

Houla, je m'emporte, revenons en à cette maladie infâme. Moi, robuste et vaillant, il serait inconcevable que cela dure plus de quelques heures. Comptez sur moi pour réduire à néant les souches de cette vermine. Je deviendrais immunisé à cette plaie et tranquillement vaquerait au milieu des faibles.

Plusieurs destinations importantes s'offrent à moi, je dois établir les premiers avant-poste de mon territoire. Orléans, Chartres et Angers ayant été conquis avec succès, je vais maintenant avoir pour objectif les villes de Montpellier et Strasbourg.

Tenez vous prêts à me subir, à m'héberger, à me nourrir, à me supporter, à me craindre. Vous, peuple de France, craignez-moi comme je crains la mort (je ne crains rien, ni même la mort, cela va de soit).
Demain est un nouveau jour. "Le peuple français mérite mieux que ses dirigeants." Je serais là au pied levé pour prendre la relève. Tel le cinquième cavalier de l'apocalypse, je sèmerais fun, musique de qualité, films de merde incontournables et désolation. Oui, pour ceux qui le savaient pas, il existe dans les évangiles secrets un cinquième cavalier de l'apocalypse.
Laissez-moi donc vous narrer ceci :


Il s'appelait Bobby Le Blagueur, il arpentait le monde, chevauchant une loutre géante. Lorsqu'il apparut pour la première fois, ce fut en Assyrie, près de la ville de Riljey, armé d'un lance pouic et d'un kebab. Ses cheveux longs flottaient au vent, sa barbe mal rasée, une hygiène déplorable. Loin des principes charismatiques de l'époque, il ne fut pas retranscrit dans les évangiles classique pour son manque de rigueur plus qu'évident. Manque de travail, manque de volonté, manque de motivation. Son incapacité à faire le mal lui valurent le mépris de ses ennemis comme de ses amis. Trop avant-gardiste pour son époque, la foule le rejeta et considérait comme un raté.

Encore un passage inconnu de l'histoire. Quel dommage que la culture ne se transmette pas aussi bien que ma recette de croque-monsieur. Le monde pourrait presque devenir parfait...

A tchao bonne nuit!