mardi 15 septembre 2009

Episode 93 - Nuits propices.

Eh voilà, pour une fois j'essaie de me coucher tôt et tout. J'éteins le pc, met cinq minutes de Red Hot, me brosse les dents et zou, au lit. Malheureusement, lorsqu'on aimerait que tout se passe bien, on sombre dans l'étendue de ses réflexions, et impossible d'y trouver le sommeil.
En fait, si je voudrais vraiment progresser et me sentir mieux, faudrait que je fasse ça tout le soir, et que je m'enregistre avec un dictaphone, que peu à peu je fasse tout concorder et que je m'y tienne à la lettre.
Si à chaque fois que j'avais eu ces longues heures de réflexion en attendant l'étreinte absente du sommeil, je pense que ma vie au court de ces dernières années n'aurait pas été la même du tout.

Principal sujet de concertation personnelle : les études. Évidemment, pour quelqu'un sûr de lui, et qui aime ce qu'il fait, ce genre de sujet n'a pas lieu d'être. Mais pour quelqu'un dans le doute comme moi, ça reste primordial.

Second, et loin derrière : demain. Que faire demain? Logique. Simple et efficace. On ne s'y tient pourtant jamais et tant mieux. Plutôt que de donner une liste précise, je me contente désormais de deux trois trucs à faire, important, ou bien des ordres d'idées.

Troisième, mais pas des moindres : l'avenir au court terme (études exclues). Est ce que j'ai envie de passer l'année qui vient à ne rien foutre? A me balader dans toute la France? A voir mes amis? A travailler? Toujours important. Ce soir, je me disais que je passerais bien un an à squatter chez les amis, à droite à gauche, mais ça serait quand même difficilement réalisable.

Quatrième, la place du couillon : ce qui ne va pas en ce moment. Bien sûr, pas quelque chose auquel la solution est évidente ou déjà trouvée. Plutôt : je me fais chier, que le pc pour me distraire. Si on sortait en bar. Pourquoi les autres sont rentrés? Du coup on peut plus faire des grosses soirées tous ensemble comme pendant les vacances. Ça me manque déjà. Jvous aime les gens!

Cinquième, bien mais pas top : faudrait que je dorme. Évidemment, tout le monde l'avait vu venir celui là. Mais bon, on y pense, et on ne fait que ça, c'est pas comme si j'étais capable de résoudre ça autrement qu'en faisant quelque chose d'utile qui m'occupe (qui d'ailleurs occupera des gens, oui faîtes pas les innocents!).

Sixième : achievements. Ouai, ce que j'aimerais faire avant un certain temps. Genre des résolutions, mais plus comme des trucs à faire ou à finir. Jeux / 100°épisode sur ce blog / soon mon anniv / continuer l'autre blog / faire un bouquin / découvrir et baptiser la loi de Hareng / etc...

And last but not least : l'avenir au long terme. J'y ai tout simplement pas pensé, à quoi bon? J'ai déjà les grandes lignes, le fignolage? Pourquoi faire? On verra sur place, j'aime pas trop planifier.

Bref, pleins de petits sujets.
Et comme j'arrivais toujours pas à dormir, ni une ni deux, je rallume le PC (éteint pour l'occasion (pourquoi je l'avais éteint d'ailleurs?) ça arrive pas souvent), je me balade le temps que ça démarre re-traîne, feuillète un -Boulet-. Classique, je me pointe, et raconte tout ça.

Mais vous vous rendez peut être pas compte, mais c'est que pendant tout ce temps de réflexion et de traitement de texte, moi, je suis à poil, sur mon fauteuil, à me geler les couilles.

Hareng, un vrai héros de la nation, un homme comme il en faudrait plus, il sacrifie le réchauffement de ses génitales pour nous dédier son savoir et son humour.
C'est classe, je me sens honoré et tout. "Hareng, vous nous avez sacrifié votre santé pour nos rires et nos sourires. Malgré cela, vous avez su restez simple." Comment ça je récupère des citations de -Boulet-? Mais non, enfin presque pas, un tout petit peu.

Je me donne tout un air de martyr, de sacrifié, alors qu'en fait, c'est pour avoir froid, me fatiguer, et quand je retournais dans le lit, là, qui me fait les yeux doux, je vais être tellement biennnnnnnnnnnn!
La couette qui n'attend plus que moi. Ces oreillers qui ne vivent que par moi. Ces draps qui scandent mon nom. Ce matelas qui ne souhaite que mon corps. Ce sommier qui désire mon cœur brulant. Face à tant de complaintes, que faire? Attendre, être désiré doit toujours rester un plaisir.

Je vais également vous faire profiter de LA chanson de la nuit.

Nina Simone - Feeling good

Sur ce, bonne nuit, à bientôt!

5 commentaires:

  1. ben je fais un peu la même chose (sauf que j'ai pas éteint le PC !!); tu nous manque aussi Hareng (pas que toi d'ailleurs).

    J'en suis à me demander pourquoi je fais cette école après avoir vu la 1ere journée de reprise (it's AWFULL !!)

    Et pour me distraire, je fais de l'aquarelle et je me suis repassé Unglorious Basterds (j'ai encore craqué tout seul devant le "bingo")

    Bon, sur ce, je devrais plutôt aller écrire sur mon blog (ou me coucher)

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  2. Ernest, je te propose pour l'année prochaine de nous lancer conjointement dans ça : http://www.univ-angers.fr/formation.asp?ID=IUTTC1-1

    Et craquer devant "c'est un bingo" est tout à fait naturel, je te rassure, ça m'est arrivé rien qu'en y pensant.

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  3. pour dans 2 ans plutôt, histoire que j'ai mon (fuc****) diplôme avant; pas question d'avoir fait ça pour rien^^

    Et je croyais qu'on faisait une licence d'histoire, ça a changé ?? (c'est pour pouvoir tenir une boutique après, ces techniques de commercialisation ??)

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  4. Juste pour dire: angers je quitte en fevrier prochain ;) Donc plus de moi là bas...

    Mais allez y c'est good qd meme

    A, caché

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