dimanche 20 septembre 2009

Episode 96 - Jeu de rôle.

Le jeu de rôle, qu'est ce que c'est qu'est ce que ça nous apporte?

Comparé à la vie réelle, le jeu est beaucoup plus accentué, on se spécialise rapidement, pas besoin de réussir des études, on est ce qu'on veut, et on peut changer de personnage comme de chemise et pas par le biais d'une formation en cuisine. De même, par bien des aspects, il oublie des milliers de détails. Cuisiner, je lance un dé à 20 faces. OK. "6" C'est pas terrible, mais c'est mangeable. On attribue la note de son plat au hasard? Non. En fait, ici, on synthétise en une plusieurs actions : faire chauffer la poêle, mettre de l'huile, mettre la viande, réduire le feu, mettre la bonne dose d'épices, vérifier la cuisson, etc. Toutes ces actions sont faciles, 19 chances sur 20 de les réussir. En mettant bout à bout toutes ces actions, on a une vingtaine d'actions qui s'accumule. On ne va pas faire lancer 20 dés au joueur. Ça serait du sadisme pur et n'aurait aucun impact sur le jeu. Non, dans le jeu de rôle, on met tout ça aux oubliettes, on garde l'important, on enlève des choses qui entre nous soit dit restent ennuyeuses.

A quoi est ce que ça sert donc? Mes parents, lorsque j'étais collégien, me disaient que trop de rôlisme était nocif. Mais en quoi? Qu'est ce qui peut être malsain? Ce qu'on y fait? A l'époque j'avais répondu tout bonnement "tuer des orques", c'était un peu ça, mais sous ces mots se cache un acte bien plus complet et complexe qu'il n'y parait. Le jeu de rôle repose à 99% sur l'imagination de tous. Jouer une partie d'un jeu de rôle, c'est sombrer dans son imaginaire, passer du bon temps avec ses amis. Partager des idées farfelues et extrêmes, faire ce qu'on ne ferait jamais. Bien évidemment, les gens voient la violence en premier lieu. Pourquoi? Elle est beaucoup plus présente dans l'actualité que dans le jeu. Certes on tue, et alors? Quel pourcentage de rôliste s'est transformé en horde d'affreux tueurs psychopathes? Pour la plupart les rôlistes sont des gens posés. De nombreux articles appuient cette idée, comme notamment celui-ci : http://squiggle.be/index2.php?option=com_content&do_pdf=1&id=604
Oui, le jeu de rôle est bénéfique. Non, pratiquer la violence à outrance dans un univers imaginaire ne transforme pas en psychopathe bien au contraire. On se détache d'un monde réel où l'on se sent parfois mal ou en détresse. Et je pense que c'est vraiment la clé du jeu de rôle. Voir cette activité comme une échappatoire, c'est dans le font très pessimiste, mais tellement vrai.

Néanmoins, il reste dans ce monde des personnes qui s'échappent presque tout le temps. Qui fuient la réalité. Des personnes comme moi, à qui l'alcool ne fait pas peur.
Avoir un travail, les impôts, les horaires fixes, les patrons sur son dos, les collègues qu'on apprécie pas forcément toujours, ne pas être passionné. Pourquoi diable est-ce que les gens sont heureux de grandir? De ne plus être étudiant? De ne plus être insouciant? Pourquoi est-ce que les gens croient que l'objectif de la vie est de survivre?
Bref, vivement que j'ai ma boutique.

4 commentaires:

  1. Tout bien d'accord avec tout ça même si je ne l'aurais pas écrit comme ça. Et que j'en aurai rajouté.
    Mais on est bien d'accord sur l'ensemble.

    A, qui n'est pas prêt de s'arréter de jouer et qui tient à être ton premier client.

    RépondreSupprimer
  2. c'est bien vrai tout ça, mais tout amusement n'est-il donc pas une forme d'échappatoire ?? Pendant la durée d'un film, par exemple, on oublie tout le reste aussi...

    Sinon, quand t'auras ta boutique, je veux pas être client, mais derrière le comptoir moi aussi !!

    RépondreSupprimer
  3. Perso, je suis pour qu'on l'ouvre à deux. Seul ça me parrait un peu tendu. :]

    RépondreSupprimer
  4. ok, ça marche !! je peux même nous apporter quelques capitaux...
    mais où ?? faut faire des études de marché avant.

    RépondreSupprimer